L’affaire du navire zimrida transportant du nitrate d’ammonium a alimenté l’actualité ivoirienne en cette nouvelle année.
80 journalistes au moins de la presse nationale et internationale ont visité le navire le mardi dernier pour taire les rumeurs distillées çà et là. Aboubacar Toto Ouattara, cadre en communication n’est pas en reste. Lire ci-dessous in-extinto sa réaction.
« Apparemment tu n'as pas pris le temps d'écouter l'autorité portuaire. Il a précisé que ce genre de marchandise est enlevée "sous palan". C'est à dire qu'il ne va pas en entrepôt. Du bateau, elle est directement acheminée vers l'entreprise importatrice qui dispose d'une certification pour le traitement de la marchandise. Or au Liban, il y a eu dysfonctionnement : La cargaison a été stockée 6 ans durant dans un entrepôt ordinaire du port !
Par ailleurs, lors de son point de presse, le DG/PAA a bien précisé que l'entreprise importatrice à passer sa commande en deux étapes, d'où la production de 2 API (Autorisation Préalable d'Importation).
Ceci arrive quand la quantité totale commandée n'est pas disponible au départ. La 2ème API est produite quand le reliquat est disponible.
Ceci dit, parler de ces chiffres, c’est discuter du sexe des anges.
Les questions fondamentales sont les suivantes : Le Nitrate d'ammonium est-il un produit illicite ? Faut-il priver nos industries agricoles et minières de cet intrant ? Faut-il sacrifier le développement économique juste pour faire plaisir à certains activistes qui ont leur propre feuille de route ? »
Cordialement,
Toto OUATTARA