capitaine Ibrahima Traoré, le président du Faso
Le vendredi 17 février 2023, dans la zone d’Oursi et de Deou, région du Sahel soit une semaine à peine après la clôture du SIAO (Salon International de l’Artisanat de Ouagadougou ) tenue sur le thème de la résilience des populations face à l’insécurité généralisée due aux actes terroristes , les Forces de Défense et de Sécurité du Burkina Faso (FDS) ont été victimes d’autres attaques terroristes d’une ampleur jamais égalée depuis l’arrivée aux affaires du Capitaine Ibrahim Traoré en fin septembre 2022 . La riposte de l’armée burkinabè ne s’est pas fait attendre pour infliger une cinglante et mémorable raclée aux forces du mal.
De source officielle 51 militairees burkinabè sont tombés les armes à la main lors d’une embuscade tendue par des terroristes non encore identifiés contre 160 assaillants neutralisés, leurs motos et pickups récupérés lors de la contre-offensive rapide diligentée par l’armée burkinabè au moyen de frappes aériennes couplées d’opérations de ratissage dans les lieux sinistrés.
Le président du Faso a dans une adresse à la nation exprimé en son nom propre et celui de son gouvernement, la compassion de la Nation entière à l’ensemble des forces combattantes du Faso et aux familles des victimes pour conclure que : « la lutte est âpre, le combat parsemé d’embûches, mais notre sursaut patriotique et notre détermination restent intacts jusqu’à la victoire finale ». Les FDS et les VDP (Volontaires pour la Défense de la Patrie ) sont déjà à la manœuvre depuis quelques mois et l’étau militaire et économique exercé par l’ennemi sur de nombreuses agglomérations se desserrent de plus en plus autour de chefs-lieux de communes ou de province jadis sous l’emprise des groupes terroristes (Solenzo, Falangountou, Gorgadji etc.) ont été reprises aux Hommes Armées non Identifies (HANI)
De toute évidence l’ennemi semble détenir une nouvelle puissance de feu pour répondre au Capitaine Président et ses frères d’armes qui dans une interview télévisée avait fait comprendre que les opérations en cours relevaient d’« opérations ciblées » visant à localiser et détruire les bases terroristes, mais « pas encore la guerre » avant l’implication massive de toutes les forces de défenses patriotiques recrutées et équipées à cet effet. Ceci pouvant expliquer cela les attaques terroristes et leurs corolaires en pertes en vies humaines ont été décuplées face à la nouvelle donne stratégique du MPSR2. Courant janvier 2023, les terroristes ont jeté pèle mêle leur dévolu sur de nombreuxx villages ou communes comme Tougan, faisant de nombreuses victimes civiles dans ces Régions, Boucle du Mouhoun, Cascades, Centre-Nord, Centre-Ouest et du Sahel. Ces attaques n’ont pas souvent été revendiquées ouvrant la voie à de nombreuses supputations entre autres la main invisible pro impérialiste en réponse à ce qu’elle peut prendre comme humiliations subies ces derniers temps à Ouagadougou entre le déguerpissement de la force sabre de Kamboinsin, la fermeture de RFI et le renvoi du dernier ambassadeur en place du Burkina Faso.
Le message du Capitaine Ibrahim Traore sonne donc comme une invite au peuple à l’union sacrée aux côtés des FDS et VDP pour en finir avec cette barbarie indigne du 21e siècle. Son adresse pour se faire n’est pas tombée dans les oreilles de sourds quand le CDP de Eddie Komboigo, le MPP de Balla Sakandé, l’UPC de Zéphirin Diabré le Faso autrement de Ablassé Ouédraogo et d’autres acteurs ou organisations de la société civile pour ne citer que ceux-là ont tous condamné de vive voix cet énième acte barbare de sinistres individus rompus dans les basses besognes inhumaines. Tous ces partis ont traduit à leur manière leurs solidarités agissantes et leurs soutiens indéfectibles aux FDS et VDP, affichant leur volonté à accompagner la transition dans les opérations d’éradication du monstre terroriste au Burkina Faso. Les burkinabè toute catégorie confondue sauf ont compris que la victoire sur le terrorisme commande un engagement collectif de toutes les forces vives derrière leurs FDS et VDP.
Condamnations de façades ou discours de circonstances le jugement est vite fait aujourd’hui au Faso sur la politique politicienne de personnalités mal élues et mauvaises gérantes de la cité plutôt préoccupées par la prévarication et le rattrapage des depenses électorales incontrôlées sur le dos du contribuable. De ce tintamarre de soutiens et d’engagements derrière les FDS VDP l’unanimité est bien sensible mais force est de constater que certaines voix connues du landernau politique burkinabè qui n’ont pas encore fini de digérer leur mis an l’écart des affaires ne manquent jamais les occasions d’interpeler le pouvoir en place sur la nécessité de les réintégrer a la mangeoire par l’ouverture de cadres élargis de concertation, avec eux “forces vives” de la nation sous-entendus les vieux logiciels de la politique politicienne beaucoup plus soucieux de faux débats sur la d’hypothétiques réconciliations et autres sornettes électoralistes soutenues par une certaine communauté internationale plus portée sur le financement des campagnes électorales que sur le soutien à la montée en puissance d’une quelconque armée tropicale fédéraliste très loin du froid glacial de l’Ukraine
En tout état de cause les burkinabè ne veulent pas dormir sur cette victoire cinglante et décisive contre les terroristes qui comme d’habitude ont pu braquer les projecteurs du monde sur leurs basses besognes réussissant du coup a mettre en veilleuse le maintien des sanctions de la CEDEAO contre les trois intrépides récalcitrants en voie de fédération , quelques jours avant la réinhumation du père de la révolution burkinabè sur le site du Mémorial portant son illustre nom et la tenue du Fespaco sous le thème « Cinéma et culture de la paix » avec le Mali d’Assimi Goïta comme invité d’honneur. C’est donc un Burkina résilient qui accueille ce samedi 25 février des milliers de festivaliers dans la capitale du cinéma africain. Bienvenue au Fespaco comme dirait l’autre.
De notre Correspondant à Ouagadougou Soum BILA